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C'était vers 1830, le chef de file des royalistes et nostalgiques
de l'ancien régime, était le curé Araou.
A
l'annonce des Trois Glorieuses, les villageois qui n'étaient
pas franchement blanc, virent rouge.
La foule des Thézanais se précipita au presbitère
pour y déloger le curé. On alluma un grand bûcher
sur la place, autour duquel et du curé , s'organisa une sarabande
endiablée " au milieu de chants frénétiques
". Finalement " avec la complaisance d'esprits
raisonnables ", le curé Araou échappa au sort
de Jeanne d'Arc et ne mourut pas vierge et martyr ...
Dépités
les Thézanais n'eurent d'autres ressources pour se venger,
que de piller son jardin.
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