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...mais laissons parler Emile Bergès :
La
grande affaire, au delà de quelques bourgeois inventifs,
adaptée aux besoins de tous donc à la vigne devenue
chose commune, ce furent les distilleries. La distillation,
autorisée sans controle, fut autant artisanale, familiale,
qu'organisée sur une plus grande échelle. Chaque
cave eût sa chaudière. L'alcool servît à
la fabrication des apéritifs et des parfums.
En Automne
les bouilleurs de cru descendus de la montagne venaient au village
et s'installaient dans de vieilles maisons pour faire ce travail. On
appelait l'homme le " brulo vi ". C'était sa façon
de s'annoncer. Quand il passait dans la rue, il criait : "
Brulo vi !.. Brulo vi !.. "
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